Créez votre potager extraordinaire : astuces pour un jardin potager bio réussi
- Planete Cristalline
- 16 oct. 2024
- 19 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 oct. 2024
Dans cet article, découvrez l’essentiel pour un jardin potager bio réussi !
Découvrez tout sur le jardinage potager : du carré potager au potager en permaculture, explorez les meilleures astuces pour créer votre potager bio.
Apprenez à faire un jardin potager naturel et résilient, à choisir les graines du potager, à adopter le bon paillage potager ou à prolonger les récoltes avec une serre.
Je vous parle de jardins potagers avec le calendrier lunaire et d’exemple de calendrier de plantation potager.
Je donne des conseils pour choisir le bon type de potager : d'intérieur, potager au carré surélevé, en bois, sur pied, en hauteur...
Transformez votre passion en réalité avec les astuces pour faire un potager et le terreau idéal pour un potager réussi !

Nous allons voir ensemble ce qu’est un potager et un potager en carré, comment faire son potager, comment utiliser le paillage, le compost, les graines pour bien faire son potager. Nous allons voir les types de potager : en carré, sur pieds, en hauteur, surélevé, en permaculture ou en agroforesterie..
Je suis une jardinière passionnée, riche de plusieurs années d'expérience dans la culture de divers potagers quand j’étais nomade.
Chaque saison est l'occasion de découvrir des surprises et de relever de nouveaux défis pour avoir un potager sain et naturel qui produit des légumes bio, résiste aux maladies et aux ravageurs et participe à la biodiversité.
Je souhaite aussi échanger avec vous sur vos propres expériences de jardinage, qu'il s'agisse des légumes qui vous ont émerveillés ou des obstacles que vous avez surmontés. Ensemble, partageons nos histoires et astuces pour nourrir notre amour commun pour le jardinage et cultiver l'inspiration autour des carrés potagers.
Mais avant de commencer, regardez vite la formation offerte : comment vivre en harmonie avec la planète sans effort et sans se ruiner !
Retrouvez aussi le guide d’initiation en promo à -80% ici

Partie 1 : Introduction au potager
- Définition et avantages d’un potager
Depuis des années, je cultive mon potager, véritable havre de paix et de satisfaction. Un potager est un espace dédié à la culture de légumes et herbes aromatiques. Il offre non seulement des aliments frais et sains, mais contribue aussi à la biodiversité, réduit mon empreinte carbone et apaise mon esprit. J’ai appris comment fabriquer un bac potager et surtout comment faire un potager ou encore comment suivre un calendrier lunaire potager au fil des années en nomadisme ! Voici maintenant quelques conseils et astuces pour vous aider à faire un potager bio.
J’ai choisi de faire un potager en carré et de le conduire en permaculture sur une petite surface car j’avais des problèmes de dos et un petit budget pour démarrer. Mais lors de mes années nomades, j’ai vu tous les types de potagers : ceux en maraîchage bio sur 1 à 4 ha, ceux en climat sec et chaud de corse sur 4000m2, ceux dédiés à faire des paniers pour les AMAP, ceux en butte pour le plateau des Causses ou les terres pour moutons…
La règle est d’étudier le sol et de bien anticiper en s’adaptant à la nature du lieu car c’est la clé de réussite des jardins potagers.

- Importance d’un jardin potager pour la biodiversité et l’autosuffisance
En tant que passionnée de jardinage depuis des années, je constate chaque jour l'impact positif de mon potager sur la biodiversité et sur mon énergie.
Cultiver mes propres légumes renforce mon autosuffisance (même si je suis loin de l’autonomie car je n’y passe pas non plus tout mon temps et que ma surface est vraiment mini).
Cultiver des légumes au potager, associés à des fleurs et des engrais verts, attire également une multitude de pollinisateurs, créant un écosystème vivant et résilient.
Mon jardin est un véritable refuge pour la nature (et pour les esprits de la nature, car mon principal objectif est de monter son taux vibratoire pour y pratiquer le chamanisme dans mon quotidien). C’est un lieu préservé, mon cocon, où personne ne passe !
Certes au fil des années, la biodiversité a beaucoup souffert. Il y a moins d’oiseaux et d’abeilles à la campagne, et les plantes sauvages sont aussi moins nombreuses. Mais mon jardin bio est une petite surface résiliente qui continue d’attirer des abeilles, papillons, des millepertuis, des hérissons ou des chauves souris, des abeilles noires, des vers de terre, des cétoines… C’est toujours satisfaisant de pouvoir les observer quand on passe au jardin.
Il résiste d’ailleurs mieux aux événements climatiques ou aux insectes nuisibles que les cultures environnantes en conventionnel.

- Présentation des différents types de potagers : potager au carré, potager sur pied, etc.
J’ai expérimenté divers types de potagers pendant ma phase nomade. J’ai vu dans le Vercors un potager bio pédagogique destiné à faire quelques légumes et beaucoup de petits fruits pour quelques groupes par semaine en visite à la ferme. C’est drôle de voir comment les enfants ne connaissent rien aux cultures de nos jours. Les voir s’émerveiller quand ils découvrent que le choux fleur ou le brocoli sont des fleurs et les carottes des racines ou encore goûter une tomate cerise bien mûre sur son pied…
Dans des AMAP, le potager s’étend pour couvrir jusqu’à 1ha, il faut en général une bonne dizaine de stagiaires et wwoofers (des bénévoles 4h par jour pour apprendre le bio en échange de nourriture et logement) pour gérer toutes les tâches manuelles, binage, désherbage, arrosage, épandage du compost, récoltes, réalisation des paniers… Un maraîcher seul sur 1Ha passe déjà facilement 60 à 80heures par semaine !
Le potager en permaculture est une autre approche, où l’idée est de laisser faire la nature, cultiver sur des petites surfaces de façon intensive avec beaucoup d’associations de plantes, éviter les interventions (traitement, désherbage) grâce à la résilience et la biodiversité. Ce type de potager a des rendements énormes mais demande beaucoup de réflexion en amont pour faire un bon design adapté au lieu et aux besoins.
Le potager au carré optimise l'espace, tandis que le potager sur pied offre un accès facile. Les carrés peuvent être en bois, en osier, en pierre sèche, ils délimitent le plus souvent un espace de 1m*1m qui permet de diversifier les associations de plantes, de marier les fleurs et fruits et légumes : les attaques de ravageurs sont plus rares et il a besoin de moins d’eau que des monocultures. Le bac potager peut aussi être optimisé pour un arrosage goutte à goutte, ou pendant vos vacances avec des bouteilles percées.
Les potagers en bois et surélevés améliorent le drainage, et ceux en bio garantissent une culture saine.
Chaque type a ses avantages uniques, il faut donc y penser en amont ! On voit tout cela dans la formation sur 1 an (commencez par la formation offerte pour voir les promos) !

Partie 2 : Établir votre jardin potager
- Choisir entre un potager d'intérieur, un potager balcon ou un jardin potager extérieur
Je sais qu'il est crucial de choisir le bon type de potager. Un potager d'intérieur est idéal pour les herbes fraîches, un potager sur balcon maximise l'espace en ville (on peut y faire des tomates, haricots, salades ou une tour à patates), tandis qu'un jardin potager extérieur offre une abondance de récoltes. Chaque option a ses avantages !
En ville, les associations comme les Colibris permettent souvent de créer des potagers sur des petites surfaces prêtées par les mairies, ou proposent d’aménager des potagers hors sol.
J’ai eu l’exemple sur le toit de l’office de tourisme avec un potager en sac de culture (il faut prévoir des sacs de diverses tailles et formes pour s’adapter au parcours cultural de chaque plant).
J’ai aidé une amie à mettre des carrés potager bois sur sa terrasse (bien penser à isoler le fond pour pas inonder les voisins, il faut des bâches bien résistantes).
Sur les berges de la ville, on a même fait un potager en agroforesterie (on avait mis des bacs, des carrés surélevés et des petits arbres fruitiers tout le long de l’Isère, mais bon, avec les crues c’est au moins 4 fois plus de travail pour tout refaire quand c’est inondé).
Parfois les mairies jouent le jeu, parfois elles sont dans des tas de procédures administratives, et parfois (c’est le pire) le terrain est vendu du jour au lendemain pour faire un immeuble, et tous les arbres sont rasés… donc c’est nul !
Les potagers sur les toits peuvent abriter des ruchers et avec des fleurs semées et les fleurs des arbres en ville, on peut même récolter du miel !

- Utilisation de bacs à potager et bac pour potager : avantages et inconvénients
En tant qu'experte en potager, j'apprécie l'utilisation de bacs à potager pour leur facilité d'entretien et leur esthétique.
Ils permettent un meilleur drainage et un contrôle des nuisibles.
Ils aident à optimiser le paillage, la surface de culture, les rotations entre les familles de végétaux, les ajouts de composts et de purins (ortie, consoude ou prêle…).
Cependant, l'investissement initial peut être élevé et le besoin fréquent d'arrosage peut être un inconvénient pour certains jardiniers. On peut faire ses carrés soi-même avec des tiges d’osier (en plessage) ou encore avec des palettes de bois (non traitées c’est mieux).
L’inconvénient c’est qu’au bout de 10 ans il peut arriver que les planches ne tiennent plus et que la terre sorte du carré. C'est aussi beaucoup de travail pour les implanter et ensuite on ne peut pas passer un motoculteur dedans. Ils sont bien pour des petits jardins potagers mais pas pour un maraîcher sur plusieurs hectares.
Même si l’investissement initial (si on n’est pas bricoleur) est plus cher, on peut parfois trouver des bons plans sur le bon coin. Quand j’étais nomade, j’ai réussi à faire avec des palettes aussi bien des bacs de cultures, qu’un socle pour un four à pain… mais il y avait beaucoup de mecs dans le groupe plus bricoleurs pour m’aider. La récup c’est idéal pour réutiliser les ressources !

- Conseils pour le paillage potager et l’aménagement de votre espace
En tant que passionnée de potager depuis des années, je recommande vivement le paillage pour conserver l'humidité et réduire les mauvaises herbes. Quand on vit à la campagne, on peut aller ramasser des feuilles, des tontes de pelouse, de la paille dans un centre équestre… et si on taille ses arbres, on peut utiliser un broyeur pour faire du BRF (bois raméal fragmenté) qui est la crème de la crème pour le paillage et l’humus !
Le paillage réduit l’arrosage du potager bio, permet de refaire de l’humus, de nourrir les organismes présent dans un sol vivant, de protéger du soleil direct, d’éviter la formation d’une croûte de battance (et donc de moins biner) et surtout de faire de la concurrence aux adventices (les liserons, chiendent et autres vont moins envahir le jardin).
Pailler les allées permet aussi de rester au sec par mauvais temps et de préserver les chemins sans avoir trop d’adventices.
On évitera un paillage toxique (trop de tanins, traité…) ou stérile (galet et graviers).
Soit la paille, le chanvre, ou même en élevage la laine de mouton sont de bonnes options pas chères en récup. On peut aussi utiliser du carton si on a besoin de dégager une zone avant de la préparer pour les cultures.
Quand la zone est en repos, un semis d’engrais vert ou de prairie fleurie (cosmos, lin, trèfle ou phacélie) peut aussi être idéal pour fixer de l’azote, protéger le sol et ensuite l’enrichir en l’enfouissant quand on relance une culture.

Aménagez votre espace en utilisant des matières organiques comme la paille ou les feuilles en automne. Pour un carré potager surélevé vous avez besoin d’assez peu de paillage, par contre prévoyez bien des bonnes profondeurs de cultures, souvent les bacs surélevés du commerce ne sont pas assez profond, ça convient pour les salades et radis mais c’est tout.
Vous pouvez aussi prévoir des buttes de culture qui ont l’avantage de se mettre en place pour 5 années minimum ! Comparé au potager au carré surélevé, elles sont plus larges (plusieurs mètres) et permettent de faire une énorme épaisseur de sol, ce qui est idéal pour planter toutes les variétés et avoir beaucoup d’humus et peu toucher au sol : les buttes sont un outil clé en permaculture. On les faits avec du bois, de la terre, du compost, des herbes, des algues, des feuilles ou du carton… l’idée est d’avoir au moins 1.5m en hauteur pour tenir plusieurs années. Même si en dessous on est directement sur des cailloux, on aura créé de l’humus !
Pensez à créer des allées pour faciliter l'accès et l'entretien, rendant votre jardin à la fois fonctionnel et esthétique (on alterne les minis allées de 40cm, pour juste passer les pieds entre les carrés, avec des grandes allées, pour passer avec une brouette).
Le potager carré est un design ancien qui était déjà présent au Moyen-Âge, dans des monastères… on peut en retrouver des reconstitutions dans certaines villes (j’en ai visité à Carcassonne il y a quelques années).

Partie 3 Cultiver dans votre potager
- Créer un calendrier de plantation :
Le calendrier de plantation (et de semis) est un outil clé de la planification du jardin potager.
Si vous manquez les dates des semis sous abri, vos plants ne seront pas en terre à temps début mai et vous allez passer à côté des récoltes !
Les dates sont importantes car chaque variété est plus ou moins résistante au froid, possède une température de germination qui lui est spécifique (on peut faire partir des choux au froid plus facilement que des tomates). Les périodes de fortes chaleurs doivent être prises en compte : en été les salades montent vite à graines et sont donc moins présentables. Une serre peut permettre de rallonger la période du potager, un voile d’ombrage en été en climat chaud aussi.
Les durées avant le repiquage ou avant d’éclaircir les semis sont importants car ils vont jalonner votre agenda de tâches à prévoir, et il faudra vous organiser si vous débutez et que ce n’est pas votre métier mais un loisir.
Pour le maraîcher professionnel, la gestion du calendrier et des surfaces permet de prévoir son rendement, le nombre de panier (s’il est en AMAP) ou les volumes (pour les circuit de distribution) et aussi les aides possibles (surtout en cas de contrôle des parcelles cultivées).
Avoir trop peu de périodes en jachère ou en engrais vert nuit au sol, avoir des délais trop courts avant la récolte peut faire louper une période de semis (on ne récolte pas si la fleur du choux fleur n’est pas encore sortie, du coup les semis suivant peuvent prendre du retard).
Il faut de la marge au cas où le temps est froid et pluvieux car cela rallonge les délais. Parfois après une forte pluie, le sol a besoin de ressuyer et il n’est pas possible de passer des outils mécaniser sans tasser son sol… le calendrier, le climat et la planification sont super essentiels surtout si on doit en vivre !

Par exemple, sur un calendrier débutant pour le potager, on peut retrouver des dates simples :
Ø Mars : Semez des radis, carottes et pois.
Ø Avril : Plantez des laitues et des épinards.
Ø Mai : Introduisez les tomates, courgettes et poivrons ou les autres courges et melons si le climat est doux chez vous.
Ø Juin à Août : Semez des légumes d'été comme les haricots et le maïs et plantez des pommes de terre de conservation.
Ø Septembre : Pensez à planter des légumes d'automne comme les choux, épinards
On peut trouver des calendrier de jardinage avec la lune très pratique car adapté à une année précise, avec les dates des moments où il ne faut pas jardiner, des fiches de culture par espèce… c’est super pratique pour débuter.
On prévoit le calendrier pour chaque parcelle, ou chaque carré, avec 2 rotations en général : semis de printemps et récoltes d’été et automne et semis de fin d’été pour récoltes d’hiver (c’est la base). On peut intercaler des variétés précoces (récoltes en 3 semaines) comme les radis pour avoir plus de rendement.
On peut aussi compléter avec toutes les tâches du jardin : biner, sarcler, préparer des buttes, ajouter du compost, mettre du purin d’ortie, faire une préparation en biodynamie, désherber, pailler, butter les patates… il n’y a pas que les semis qui comptent !
Je partage avec vous l'importance d'un calendrier de plantation. Chaque mois a sa magie : en mars, je sème des radis et des carottes, tandis qu'en mai, les tomates et courgettes prennent le relais avec des plants préparés en amont pour éviter le gel lors des Saints de Glace.
Planifiez pour récolter la meilleure harmonie de saveurs !
L’idéal est de faire des rotations selon les dates pour profiter des bonnes associations de cultures mais aussi pour maximiser le rendement. En effet, une bande avec salade et radis permet de faire 2 récoltes : le radis précoce, puis on éclaircit les salades on récoltes des jeunes pousses puis après quelques semaines on a de belles laitues à maturité.
On peut aussi faire des associations comme les courges et haricots et maïs car cela crée des étages de cultures, avec des dates de récoltes étalées et une protection mutuelle des plants.
Le calendrier au potager avec la lune va plus loin, on observe les phases et les cycles de la lune pour optimiser les dates des semis, des plantations, des récoltes, des gestes courants comme le binage ou le repiquage et surtout on le fait pour chaque famille (feuille, racine, fruit…). A approfondir dans le cours sur 1 an !
Variez aussi votre calendrier plantation potager pour faire des tests et adaptez-vous à ce qui fonctionne le mieux chez vous : un journal du potager est super important pour tout noter !

- Sélection des graines du potager : meilleures variétés à cultiver
Vous pouvez apprendre à créer votre réserve de graines du potager !
Chaque saison, réserver les graines du potager sur une partie de votre récolte que vous laissez sur place, pour avoir une production personnelle de graine potager saine et adaptée à votre climat.
Attention, pour certaines variétés, il faut se former pour faire les meilleurs choix !
Ø Par exemple, une carotte est une espèce dont on récolte la racine en première année de culture, mais qui va fleurir et faire des graines la 2ème année seulement !
Ø Si on prend une tomate mure, les graines ne le seront pas ! Il faut laisser la tomate sur son plant jusqu’à ce qu’elle soit toute vieille et fripée et marron avant de la prendre pour les graines.
Ø Les fleurs de nigelle, la bourrache ou la mâche peuvent se ressemer très facilement, on pourra en tirer partie en permaculture.
Ø Les fraisiers repartent plus vite des stolons, on ne s’amuse pas à les semer !
Ø Les courges et courgettes ne doivent pas être mélangées car sinon les graines vont se croiser et donner des variétés non comestibles (ou juste franchement dégueu à manger).
Ø Les graines des haricots secs se font souvent attaquer par des ravageurs : elles doivent être conservées correctement !
On voit plus de détails dans la formation sur un an avec le Pack écologie de Planete Cristalline (commencez par la formation offerte pour voir les promos) !
Partez de graines bio et de Sainte Marthe ou de Kokopelli si vous voulez éviter les hybrides qui sont moins fertiles.
Ne conservez pas les graines trop longtemps car leur taux de germination baisse après quelques années.

Partie 4 : Conclusion et ressources pour votre futur potager naturel
Voici un résumé des points clés pour réussir votre jardin potager :
1. Choisir le bon emplacement :
Optez pour un endroit ensoleillé, protégé du vent, avec un bon drainage. Etudiez bien le type de sol pour trouver les bonnes façons de l’enrichir, de le préparer, et les meilleures associations de cultures. Faites le plan potager ou modèle du potager à l’échelle, en prévoyant bien les rotations des cultures à l’avance. Vous pouvez trouver le modèle de jardin potager facilement sur internet, dans des livres, ou dans le cours sur 1 an. Utilisez le potager surélevé si vous avez des douleurs articulaires, des problèmes de dos ou un petit espace cultivable car vous pourrez faire des étages de culture et démultiplier votre rendement. Attention de ne pas vous faire arnaquer en prenant des bac à potager mini du commerce qui sont chers et souvent avec du bois traité ! Il faut bien les choisir et vérifier le type de bois utilisé, un bois imputrescible résistera plus longtemps (douglas, châtaigner).
2. Préparer la liste de graines du potager et de plants potager
En fonction de la surface, de la densité de plantation, de la quantité à récolter et de vos goûts, vous devez prévoir pile les bonnes quantités de graines et de plants.
Chez le maraîcher professionnel, il est vital de bien planifier car il peut y avoir des pertes (climat, ravageur, infertilité, sol…) et pourtant les accords avec la grande distribution ou les contrats en AMAP demandent de garantir les quantités livrées toute l’année.
La deuxième raison est le coût de production ! Les graines et les plants reviennent très cher et si on les gaspille, la marge financière est impactée fortement ! Je me rappelle en wwoofing, on se faisait bien engueuler si on repiquait mal, qu’on éclaircissait trop ou qu’on mettait trop de graines dans les sillons.
Si on fait soi-même les plants, il faut bien anticiper les semis et prévoir les bonnes quantités, sinon il faudra à la dernière minute acheter des plants chez un grossiste ou dans le commerce et cela peut impacter la rentabilité du maraîcher (vu que les prix sont souvent fixés d’avance).

3. Préparer le sol :
Amendez avec du compost pour assurer une bonne fertilité et structure du sol. Si vous faites votre propre compost c’est l’idéal : vous réduisez vos déchets, vous recyclés, vous économisez de l’argent… On peut faire soit un lombricompost à l’intérieur, soit un bac à compost dans le jardin, soit carrément un tas de compost de plusieurs mètres carrés (il y a des règles à respecter, j’en parle plus dans un article sur le compostage). Dans le carré potager sur pied, vous pourrez facilement utiliser votre lombricompost fait maison pour enrichir le sol, puis avec un bon paillage, vous aurez peu de travail dans l’année. Vous pouvez aussi essayer des principes de permaculture potager si vous voulez avoir plus de résilience et moins de travail dans votre potager bio et naturel. Mon potager en permaculture me demande seulement quelques passages par an et peu de travail le reste du temps : plus besoin de motoculteur, de tonte, de désherbage sauf ponctuellement si le liseron prend le dessus.
Ne confondez pas le compost et le terreau ! Quand ils sont jeunes, compost et fumier sont très riches et doivent être utilisés en petite quantité pour ne pas polluer le sol ! On peut brûler les racines si on en met trop. Certains légumes sont gourmands : tomate, courge et résistent mieux que les oignons par exemple à un excès de fumier. On ne le prend jamais frais : il doit reposer quelques mois au moins. Le terreau potager est une version qui a reposé un an ou plus et qui est donc plus neutre : il va servir au semis s’il est très fin et tamisé ou pour remplir vos carrés potager de terreau tous les ans car les plantes vont en consommer une partie, il faut régénérer le sol. On mélange terreau et compost en bonne proportion.

4. Choisir les bonnes variétés :
Renseignez-vous sur les variétés adaptées à votre climat et votre terroir. Prenez plutôt des variétés anciennes, personnellement, j’évite les variétés hybrides et je préfère les semences de la ferme Sainte Marthe (mais j’ai bossé plusieurs mois chez eux et j’ai fait ma formation de reconversion là-bas, donc forcément je suis sentimentale). Parfois, vous pouver aussi prolonger la période de culture avec une serre potager : les variétés sensibles au froid s’y plairont, que ce soit pour des récoltes tardives (on arrive à avoir des tomates en octobre à côté de Genève !) ou encore pour des semis précoces (dès janvier sous la serre).
Une serre en permaculture ne sera normalement pas chauffée, mais si vous avez du fumier, vous pouvez faire un semis sur couche chaude dans une serre châssis.
5. Arrosage régulier du jardin potager :
Veillez à un arrosage adéquat, surtout pendant les périodes sèches. Un bon paillage, des associations de cultures peuvent réduire l’arrosage, de même que le goutte à goutte. J’ai fait l’installation de l’irrigation en goutte à goutte chez un maraîcher pour 1 ha, c’est long mais ça économise beaucoup d’eau. C’est aussi bénéfique pour les légumes qui auront un meilleur système racinaire quand ils vont chercher l’eau en profondeur dans le sol.
6. Contrôle des maladies et ravageurs :
Surveillez régulièrement vos plantes et traitez-les naturellement si besoin. Il existe des purins ortie, consoude, prêle pour renforcer l’immunité des plantes, par les racines ou par le feuillage. Les associations avec des fleurs répulsives sont idéales. On peut aussi partir sur un potager ultra diversifier, les insectes comme les doryphores trouveront moins facilement vos patates si elles ne sont pas en monoculture. Dans la formation d’un an, je vous parle en détail de la lutte biologique (commencez par la formation offerte pour voir les promos).

7. Rotation des cultures :
Alternez les cultures chaque année pour prévenir les maladies et épuiser le sol. Dans les carré potager, la rotation des cultures se fait aussi mais c’est moins grave que sur des parcelles en monoculture vu que tout est mixé. En potager sur butte permaculturelle, il y a tellement de mixité qu’on évite les rotations. Avec le potager en hauteur, pensez bien à faire les rotations sur tous les étages de cultures ! Pour les plants en hauteur, on peut prendre les maïs, tournesol, haricots rame, tomates, en prévoyant des supports de culture pour grimpant on aura aussi les courges et melons qui peuvent monter et faire de l’ombre aux salades en dessous. Il faut donc aussi faire une rotation pour eux pour éviter de se retrouver avec des maladies et des parasites spécifiques des tomates ou des courges d’une année sur l’autre.
8. Récolte au bon moment :
Soyez attentif à la maturité des légumes pour en déguster les saveurs au maximum. Souvent en conventionnel, c’est récolté trop tôt, les vitamines sont moins nombreuses, puis on laisse murir dans des chambres froides et parfois avec des traitements… Quand on fait son potager bio, on récolte pile au bon moment, on consomme au fur et à mesure et on peut aussi apprendre la conservation ! Je parle de lactofermentation et de savoir faire ses conserves au potager dans le blog et dans le cours sur 1 an.
Dans le carre potager en bois, c’est facile de passer tous les jours faire un tour sans se salir trop les bottes (comparé à du maraîchage plein champs) et revenir avec un saladier de récoltes diverses. Sinon, il faut avoir la chance de vivre en Corse, le sol est tellement sableux qu’on ne se salit jamais !
En suivant ces points, vous pourrez créer un jardin potager riche et productif !

- Invitation à partager vos expériences de potager extraordinaire
Depuis des années, je cultive mon potager et chaque saison apporte son lot de surprises. J'aimerais vraiment entendre vos expériences extraordinaires. Vous pouvez par exemple rejoindre le groupe VIP des élèves ou sinon participer à la soirée offerte en live : comment vivre en harmonie avec la planète. Quels légumes vous ont émerveillés ? Quels défis avez-vous surmontés ?
Partageons nos histoires et astuces sur le carré potager bois pour faire fleurir notre passion commune : le jardinage. Et si vous êtes bricoleur, montrez nous comment vous pouvez fabriquer un bac potager tout seul !
Ensemble, cultivons l'inspiration et amusons-nous avec le jardinage potager !
Maintenant, vous connaissez l’essentiel pour un jardin potager bio réussi ! Vous savez ce qu’est un potager et un potager en carré, comment faire son potager, comment utiliser le paillage, le compost, les graines pour bien faire son potager. Vous avez peut-être déjà choisi le type de potager : en carré, sur pieds, en hauteur, surélevé, en permaculture ou en agroforesterie, sur balcon ou d’intérieur qui fera votre bonheur.
Je suis une jardinière passionnée, je vous partage aussi mon expérience quand j’étais nomade dans le guide d’initiation et dans le défi sur 100 jours ou encore dans la formation sur un an (commencez par la formation offerte pour voir les promos).
Chaque saison est l'occasion de découvrir des surprises dans vos jardins potagers et de relever de nouveaux défis pour avoir un potager sain et naturel qui produit des légumes bio, résiste aux maladies et aux ravageurs et participe à la biodiversité. N’hésitez pas à aller plus loin en vous formant ou en consultant d’autres articles sur la permaculture, le compostage, les associations de plantes, la conservation des légumes…
Je souhaite aussi échanger avec vous sur vos propres expériences de jardinage, qu'il s'agisse des légumes qui vous ont émerveillés ou des obstacles que vous avez surmontés. Ensemble, partageons nos histoires dans le groupe VIP sur facebook, ou venez aussi sur la chaîne youtube voir des vidéos de Planete Cristalline où je vous donne des astuces pour nourrir notre amour commun pour le jardinage et cultiver l'inspiration autour des carrés potagers.

Regardez vite la formation offerte : comment vivre en harmonie avec la planète sans effort et sans se ruiner !
Retrouvez aussi le guide d’initiation en promo à -80% ici
Plus de vidéos sur le potager bio sur la chaîne you tube !
