Vivre en Autosuffisance : vers l'Indépendance de votre potager ou ferme
- Planete Cristalline
- 23 oct. 2024
- 15 min de lecture
Introduction : Vivre en Autosuffisance, un défi moderne
Je me souviens du moment où l'idée de vivre en autosuffisance a commencé à germer dans mon esprit. C’était un concept fascinant, promettant non seulement de subvenir à mes propres besoins, mais aussi de me reconnecter avec la nature et de vivre en harmonie avec mon environnement. L'autosuffisance n'est pas seulement un mot à la mode ; c’est une véritable philosophie de vie qui prend de l'ampleur à une époque où la dépendance aux ressources extérieures pèse lourd sur nos épaules.
Dans un monde en constante évolution, où la sécurité alimentaire et énergétique devient une préoccupation quotidienne, l'importance de l'autosuffisance n'a jamais été aussi évidente. En me lançant dans cette aventure, j'ai découvert un chemin captivant : celui de l'auto-suffisance, non seulement à travers mon propre potager, mais aussi en explorant des vies en communautés autosuffisantes et inspirantes en France.
C'est un voyage qui m'a permis de comprendre les différentes facettes de l'autosuffisance, qu'elle soit alimentaire, énergétique ou même en matière d'eau ou d’argent.

Rejoignez-moi alors que je plonge dans ce mode de vie fascinant, explorant les pratiques, les défis et les récompenses de vivre en autosuffisance.
Ensemble, découvrons comment devenir autosuffisant et cultiver notre indépendance pour savourer les bienfaits d'une existence en harmonie avec la nature.
Mais avant de commencer, regardez vite la formation offerte : comment vivre en harmonie avec la planète sans effort et sans se ruiner !
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- Définition de l'autosuffisance : un concept permettant de subvenir à ses propres besoins.
L'autosuffisance est un concept qui consiste à subvenir à ses propres besoins, favorisant l'indépendance et la durabilité, tant sur le plan alimentaire qu'énergétique.
Elle peut se voir à différent niveau : la planète et l’harmonie avec les ressources à notre disposition, un pays avec l’équilibre de ses importations et exportations et sa capacité à optimiser l’utilisation des ressources localement, à l’échelle d’une ville ou d’un village, à l’échelle d’une communauté ou d’une famille ou même individuellement (dans une ferme, une cabane ou un potager).
Elle peut recouvrir des aspects d’autosuffisance énergétique (produire sur place de quoi se chauffer, s’éclairer, chauffer son eau, cuire ses repas…) ou encore alimentaire (être autosuffisant en légumes, céréales, protéines animales et végétales, fruits) mais aussi il faut envisager l’autosuffisance financière (je ne suis pas fan du vivre sans argent d’ailleurs, c’est une mauvaise philosophie de l’autosuffisance).

- Présentation globale de l'importance croissante de l'autosuffisance alimentaire et énergétique.
L'autosuffisance alimentaire et énergétique devient cruciale face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, les crises économiques et l'insécurité alimentaire. Elle favorise la résilience des communautés, réduit la dépendance aux importations et permet de préserver les ressources locales. Encourager cette pratique contribue à un avenir durable et autonome.
J’ai découvert ce concept pour la première fois dans le Perche, chez mon ami Nicolas, qui avait hérité d’une grange sur un petit terrain agricole. Il voulait transformer ce havre de nature en écolieu permaculturel avec : verger, potager, poules, chèvres, dojo d’arts martiaux, école sur la nature… Il aurait ainsi atteint une autosuffisance alimentaire pour lui au niveau des fruits et légumes, financière avec le dojo, énergétique avec des panneaux solaires et un chauffage au bois (il y avait beaucoup d’arbres à tailler sur le terrain pour fournir aussi du compost et du brf pour les cultures…).
J’ai approfondi ma découverte à la ferme de Sainte Marthe en Sologne où une partie de mon mémoire de formation était sur les calculs pour devenir autosuffisant sur une ferme de 1 hectare.

- Ma découverte de l’auto-suffisance
J’ai pu visiter des communautés en partie autosuffisantes en Corse, en Suisse ou dans le Trièves.
Souvent confondues avec des sectes, leur philosophie de l’autosuffisance est plutôt fondée sur l’envie de sortir du système, produire leur alimentation saine, ralentir et être moins stressé par la vie urbaine… en général il n’y a pas de leader, mais une communication non violente et participative.
Le troc y a une grande place pour vivre en partie sans argent. La récup et le recyclage, le DIY et la débrouille comme les travaux manuels sont à la clé !
On apprend souvent la poterie, la vannerie, l’écoconstruction, à faire ses cosmétiques et ses conserves, à cultiver, à faire des four à pain en paille terre, à s’occuper des poules et des chèvres, à faire beurre et fromages avec le lait des voisins qui ont des vaches… On fait pousser ses céréales, on les transforme en farine, on fait son pain !
On va même couper du bois pour se chauffer, allumer son feu dans le poêle à bois ou encore réutiliser les toilettes sèches pour fertiliser les arbres (jamais le potager !!).

- Voyage insolite dans la vie en communauté autosuffisante en France
Pour une cadre parisienne, la vie en communauté autosuffisante en France ou ailleurs est une ouverture au monde rural, à la débrouille, à une philosophie en harmonie avec la nature, moins individualiste !
Elle pose des challenges car on ne peut pas avoir les compétences pour devenir autosuffisante du jour au lendemain et souvent on se heurte aux règles et aux lois… aucun terrain en forêt ou à la campagne « n’appartient à personne » et permettrait de planter sa cabane autosuffisante sans avoir à rendre de comptes !
Souvent, au vu des investissements à faire pour créer un potager autosuffisant, avoir des panneaux solaires, mettre en place sa récupération d’eau ou une toilette sèche… je recommande de faire les choses dans les règles et de respecter les permis de construire, le PLU, les déclarations d’aménager, le paiement de son loyer par exemple si on a un bail rural… ça évite de tout perdre et être expulsé comme j’ai pu le voir lors de mes années nomades un peu partout autour de la France.

1. C'est quoi l'autosuffisance ?
- Explication de l’autosuffisance alimentaire et autre.
L'autosuffisance alimentaire désigne la capacité d'une communauté ou d'un pays à produire suffisamment de nourriture pour ses besoins, réduisant ainsi la dépendance extérieure.
A l’échelle de la France, par exemple, cela signifie moins importer de fruits et légumes ou d’énergie, ce qui permet de réduire la dépendance avec les pays étrangers. On stabilise aussi les prix : on a vu post covid une grosse crise de l’énergie en Europe provoquer l’inflation, des faillites… Au niveau santé, on peut aussi viser l’autosuffisance des soins et de la production de médicaments (la France a eu des soucis avec les masques pendant le Covid et dépendait des contrats avec la chine pour certains antibio).
Plus les légumes et fruits importés viennent de loin, plus l’empreinte carbone se dégrade et avec les aléas climatiques, la souveraineté alimentaire se détériore aussi. On voit surtout des hausse des prix de matières premières, même si on peut aussi avoir des pénuries plus rarement (la moutarde durant la pandémie).
Au niveau d’une ferme ou d’un potager en autosuffisance, l’idée est de limiter les intrants extérieurs : on a ses propres animaux (chèvre, mouton, poule ou cheval de trait) car ils fournissent du compost et de l’énergie pour cultiver sans le tracteur.
On fait ses semences paysannes en gardant une part de récolte tous les ans.
On évite les intrants chimiques en les remplaçant par la lutte biologique : purin d’ortie pour renforcer les plants, permaculture pour mélanger les plants avec les bonnes associations insectifuges (comme le soucis, le basilic…), on recycle les tontes et branches pour faire des buttes lasagne qui produisent plus longtemps de l’humus…
On peut aussi créer des mares naturelles pour avoir des poissons.

- L’autosuffisance en ferme, village et communauté
En général, l’autosuffisance est plus simple à atteindre à plusieurs : dans un village, une dizaine de fermes du Trièves produisent, avec chacune sa spécialité, puis échangent : le troc et leur alliance font toute la différence !
Il faut aussi penser aux vêtements, au sel pour la conservation, aux soins médicaux, à l’éducation des enfants : les Amanins ont leur propre école sur place par exemple.
En Ardèche, on avait les moutons, le filage de la laine, le tricot, le crochet et on peut faire certains vêtements.
Pour l’instant, je n’ai pas vu de ferme faire son coton bio par contre ils utilisent le chanvre pour faire des vêtements, ou encore le lin. C’est pour s’occuper pendant les soirées d’hiver mais personnellement, je pense que le recyclage des vêtements peut aussi aider, sur les marchés et dans les ressourceries, on a souvent des vêtements quasi neufs !

- La philosophie de l'autosuffisance : vivre en harmonie avec la nature, réduire la dépendance aux ressources extérieures.
La philosophie de l'autosuffisance encourage une vie en harmonie avec la nature, valorise l'autonomie et réduit la dépendance aux ressources extérieures pour un avenir durable.
Il y a parfois confusion entre l’autosuffisance, l’autonomie et l’autarcie.
L'autosuffisance implique produire ses besoins, l'autonomie se concentre sur la capacité à vivre indépendamment, tandis que l'autarcie désigne une isolation totale des échanges économiques.
On peut aussi le faire pour payer moins cher pour les intrants (une semence auto produite vs un plant chez Botanic) ou pour être sûr de la qualité des cultures, mais aussi pour se sentir plus fort et dans l’abondance, surtout en cas de pandémie, grève prolongée ou autre. Pour certains le but est de sortir du système, du salariat et vivre à son rythme sur sa terre, avec la nature. D’autres ont une approche survivaliste et se préparent activement à un effondrement de la société : le mouvement du survivalisme ne date pas d’hier mais il fait de plus en plus d’adeptes depuis la pandémie (avec une explosion des ventes de bunker).

2. Les différentes facettes de l'autosuffisance
- Autosuffisance alimentaire : Cultiver un potager autosuffisant pour 2 personnes, importance des légumes autosuffisants.
Pour cultiver un potager autosuffisant pour 2 personnes, il faut faire des maths !
On doit prévoir déjà combien on consomme et faire un bilan de nos habitudes alimentaires (sans gluten, sans lactose, végan : chaque mode d’alimentation change les calculs).
La base c’est peser sur un mois ce qu’on mange et faire la liste, puis multiplier par 12 pour avoir sur 1 an. On doit ensuite tenir compte du calendrier de culture, de la place pour stocker (un cerisier se récolte sur une semaine et on veut en manger toute l’année, donc on fera des conserves, des fruits au sirop…). On peut stocker en bocal, au congélateur, sécher, sous vide, ou encore en salaison et fumé.
On doit aussi inclure dans le calcul le pourcentage d’autosuffisance visée : 100% est le plus difficile à atteindre.
On doit ensuite étudier les rendements potentiels du potager, du verger, de notre petit élevage…
Souvent on part en maraîchage de 100 paniers pour 1 hectare cultivé en bio, ou encore de 30 quintal (3 tonnes par hectare et par an). Mais la conduite en permaculture, en bio intensif, en carré, la serre pour prolonger la saison, les associations et rotations de cultures changent beaucoup le calcul.

-Certains arrivent à l’autosuffisance pour 100m2 de potager et serre autosuffisante pour une personne !
Si on veut du fromage, il faut prévoir 5 chèvres et un bouc, donc 1 hectare de prairie pour l’herbe et le foin, et aussi de pouvoir gérer les bébés (boucherie ou revente à d’autres particuliers) et aussi avoir un labo de transformation pour éviter de prendre une salmonelle…
Pour avoir du pain, il faut plusieurs milliers de m2 de blé, de quoi faire la récolte, le moudre en farine, le cuire dans le four à pain (mieux vaut pas manger de gluten c’est plus simple).
Pour les protéines c’est plus pratique d’avoir des poules qu’un cochon ! Même si les deux aiment participer en mangeant les déchets verts de la cuisine. Et de nos jours, c’est très rare de voir les paysans, même en communauté autonome, faire l’abattage eux même. Ils ont besoin d’un abattoir pas loin.
Si on est vegan, on simplifie : il faut cultiver des légumineuses (lentille, soja, pois chiche, quinoa, fèves) et les associer à des céréales comme le riz pour avoir tous les acides aminés essentiels.
On prévoit donc plusieurs milliers de m2 pour faire les céréales et légumineuses, et du monde pour faire les récoltes et les semis, le désherbage et le binage !!
J’ai fait 4000m2 de culture en Corse sur une ferme pédagogique, c’est super grand !! Et c’était juste le potager autosuffisant (à 50%) pour une famille de 4 personnes et un ou deux wwoofers avec des fruits venant des 4ha en forêt comestible (dont les avocats) !!
Il faut aussi avoir du bon sens, c’est plus difficile de se priver d’eau, de vitamines et de chauffage que de vivre sans manger du pain ou du fromage et du saucisson, donc si on vise l’autosuffisance en légumes et en eau et en énergie, c’est déjà un bon début !

- Autosuffisance énergétique : Utilisation de panneaux solaires pour produire sa propre électricité.
L'autosuffisance énergétique consiste à générer sa propre électricité, notamment grâce aux panneaux solaires. Cette solution permet de réduire les factures d'électricité, d‘utiliser une énergie propre et renouvelable, et d'assurer une certaine indépendance face aux fluctuations des prix de l'énergie. Elle contribue également à diminuer l'empreinte carbone.
L’inconvénient c’est qu’il faut beaucoup de place car le rendement du solaire (ou de l’éolien) est moindre que celui du nucléaire.
Si on est électrosensible comme moi, il ne faut vraiment pas dormir à côté des panneaux solaires ou de la batterie, sinon c’est migraine, nausée et vertiges insupportables.
Les panneaux solaires produisent la journée, il faut pouvoir stocker l’énergie avec des batteries (lourdes, encombrantes et avec un risque de prendre feu donc on doit bien les traiter).
Mais c’est une fierté de faire son énergie propre et en cabane autosuffisante quelques mètres carrés de panneaux solaires suffisent.
On doit penser au chauffage de l’eau : souvent dans les communautés en autosuffisance, j’ai vu soit des installations avec des tuyaux de cuivre dans des panneaux exposés au soleil, qui permettent de chauffer l’eau des douches et de faire un plancher chauffant, sinon des poêle à bois qui font les deux aussi (dont le magnifique poêle dragon en terre), le puit canadien qui permet de réduire le chauffage et de ne pas avoir besoin de climatisation, ou encore un mini barrage hydraulique pour produire de l’électricité !

- Autosuffisance en eau : Techniques de collecte et purification.
L'autosuffisance en eau est essentielle pour réduire la dépendance aux sources d'eau externes. Plusieurs techniques permettent de collecter et purifier l'eau, notamment la récupération des eaux de pluie, qui peut être stockée dans des citernes. Pour purifier cette eau, des méthodes comme la filtration, la purification par UV ou l'utilisation de filtres à charbon actif sont efficaces. Attention aux arnaques dans ce domaine ! J’ai vu de tout sur les festivals !
On peut aussi avoir une Berkey, c’est ce que j’ai choisi chez moi pour pouvoir filtrer mon eau et la rendre potable. Les systèmes de gouttières et de drains peuvent diriger l'eau vers des réservoirs. Attention, il ne faut pas boire d’eau de pluie, même filtrée, sans ajouter des minéraux pour la reminéraliser ! Selon le toit, on évite aussi de s’empoisonner (tuile avec amiante, pluie acide, usine chimique pas loin…).

Chez moi j’ai un récupérateur et comme mon terrain est loin du toit, j’ai mis une bâche transparente d’1m2 au dessus pour récupérer l’eau de pluie facilement.
De plus, les dispositifs de traitement autonome, tels que les désinfectants à base de chlore, garantissent une eau potable quand on est dans un pays avec des maladies parasitaires dans l’eau.
On a aussi la possibilité de faire des fontaines avec le nombre d’or et la phytoépuration couplées pour dynamiser et purifier l’eau pour le potager à partir d’une mare naturelle.
Ces techniques favorisent une gestion durable et responsable des ressources hydriques.
Au centre de Terre Vivante et à l’écocentre des Bouchot, on peut apprendre énormément sur l’eau !!
On peut parfois faire appel à un sourcier, trouver une source, la déclarer et l’utiliser pour le potager, en Corse, à Avapessa, la source alimente toute la ferme pédagogique et a été trouvée au pendule.
Personnellement, j’adore aller sur le terrain avec mes baguettes de sourcier et trouver l’eau ! C’est une méthode qui remonte à l’antiquité et qui a trouvé toutes les sources qu’on connaît aujourd’hui !!
On peut faire une phyto épuration pour ensuite rejeter l’eau dans la nature, c’est très règlementé !
Les toilettes sèches réduisent de 8L à chaque passage l’utilisation d’eau potable.
Dans les earthsips, tout est pensé pour recycler l’eau, la faire circuler par les différentes pièces, en cuisine, à la douche, dans le lave linge… mais là aussi il faut se plier aux règlementations ! Sur Grenoble les nouveaux immeubles écologiques proposent l’utilisation optimisée de l’eau.

3. La maison autosuffisante
- Caractéristiques d'une maison serre autosuffisante : intégration de la serre pour le jardinage.
Une maison serre autosuffisante intègre une serre dans sa conception, optimisant l'espace pour le jardinage. Elle utilise des techniques de culture en intérieur, favorisant la production alimentaire locale. L'énergie solaire et les systèmes de récupération d'eau améliorent l'efficacité, créant ainsi un écosystème durable et autonome, propice à la biodiversité.
Comme avantages, on peut réduire les impôts car la serre n’est pas une surface habitable à proprement parler, on peut avoir un effet bioclimatique de la serre, elle peut servir à produire des légumes et semis en hiver, ou encore au recyclage de l’eau avec un bassin en phytoépuration !
La serre avec une culture sur couche chaude (matière organique en fermentation) produit de la chaleur pour les légumes en région froide et permet d’avoir des variétés plus exotiques même dans le nord !

- Modèles de vie : de la cabane autosuffisante à la ferme autosuffisante.
Explorez les modèles de vie allant de la cabane autosuffisante à la ferme autosuffisante. Selon votre budget, vos connaissances, l'objectif de produire pour soi ou pour vendre, la surface agricole disponible par chez vous... vous pourrez avoir une ferme sur plusieurs hectares, un éco hameau en Ardèche ou 300 m2 à Paris !
Ces habitats favorisent l'autonomie, utilisant des ressources renouvelables, des jardins potagers et des systèmes de collecte d'eau. Ils offrent un mode de vie durable, respectueux de l'environnement, tout en cultivant une connexion profonde avec la nature.
Vous pouvez aller en stage à Terre Vivante, en wwoofing au centre du Bouchot en Solgne, visiter la maison Heole en Bretagne ou rechercher des communautés en autosuffisance !
J’ai été nomade pendant plusieurs années, je vous en parle en détail dans le module sur l’autosuffisance dans la formation sur un an.

4. Autosuffisance par pays
L'autosuffisance alimentaire dans différents pays, y compris la France, est très variable.
La France, avec ses pratiques agricoles diversifiées, illustre l'autosuffisance alimentaire grâce à ses fermes familiales et ses initiatives de consommation locale. D'autres pays, comme le Costa Rica et les Pays-Bas, adoptent également des méthodes innovantes pour maximiser la production alimentaire tout en minimisant l'impact environnemental.
L'autosuffisance alimentaire traverse les frontières.
Mais même en France, l’autonomie des villes en fruits légumes et énergie n’est pas très grande, surtout depuis que 80% de la population vit en ville et que les agriculteurs représentent moins de 5% des actifs, vs 50% avant la révolution industrielle !!

5. Devenir autosuffisant
- Conseils pratiques : comment vivre en autosuffisance et comment atteindre l'autosuffisance alimentaire.
Devenir autosuffisant nécessite planification, jardinage, élevage, conservation des aliments et réduction des déchets. Privilégiez les semences locales et apprenez des techniques de permaculture.
Vous devez vous former et pratiquer, cela vous prendra sûrement plusieurs années. Je vous propose un raccourci avec la formation sur un an, pour ne pas vous disperser en chemin !
Vous devez aussi comprendre qu’à l’échelle de votre ville, même si vous partez dans la campagne, en cas d’effondrement, l’autosuffisance ne suffit pas car il y a des pilleurs, des hivers froids, des accidents qui nécessitent des soins, le besoin d’avoir des ressources rare comme le sel ou les métaux rares composant les panneaux solaires… Autant dire que l’autarcie n’est pas le bon plan !
On peut donc viser une autosuffisance partielle, pour être plus à même d’y arriver, avec une communauté à l’échelle du village qui est soudée dans la même optique ! Ensuite, au fil des années, on investi, on pratique, on développe verger et potager, on améliore sa terre, on construit la serre : il faut voir ça sur le long terme car la nature est plutôt lente !
Cela dépend aussi de votre budget, en Auvergne Rhône Alpes, 1Ha de terrain avec une zone constructible et une bonne terre agricole c’est plusieurs dizaines de milliers d’euros au m2 et il n’est pas possible d’acheter un terrain agricole pour y construire une maison et habiter dessus : les terrains agricoles sont réservés aux agriculteurs, et vendus via un réseau spécifique auquel les particuliers en quête d’autosuffisance n’ont jamais accès !
Même un agriculteur avec un BPREA qui fait tout dans les règles n’a pas toujours le droit de construire sur son terrain agricole ! En maraîchage et en apiculture c’est quasi jamais le cas ! Il faut donc reprendre une ferme avec un terrain, et souvent les prix sont prohibitifs, même pour les professionnels, surtout si on veut être en bio et sur une micro ferme !

- L'importance des livres et ressources, comme le grand guide Marabout de l'autosuffisance et les formations proposées.
Les livres, comme le Grand Guide Marabout de l'autosuffisance et les formations offrent des connaissances essentielles pour cultiver son indépendance et maîtriser des compétences pratiques et renouer avec un sol fertile.
Je vous souhaite de rejoindre le programme VIP pour vous partager tout ce que j’ai découvert sur le terrain et dans mon propre lieu de vie !

Conclusion : l'autosuffisance, un chemin enrichissant vers l'indépendance
En conclusion, l'autosuffisance représente un chemin enrichissant vers l'indépendance, la durabilité et une satisfaction personnelle inestimable. En cultivant nos propres aliments, en apprenant des compétences pratiques et en réduisant notre dépendance aux systèmes extérieurs, nous gagnons non seulement en autonomie, mais nous contribuons également à la protection de notre environnement.
L'autosuffisance favorise un mode de vie plus sain et plus responsable, permettant de créer un lien plus profond avec la nature et de savourer le fruit de notre travail.
En investissant dans notre savoir-faire et en embrassant cette approche, nous pouvons vivre de manière plus épanouie et résiliente.
Il faut considérer l’échelle à laquelle on l’applique, éviter l’approche pour vivre sans argent ou purement survivaliste et se former avec des livres, des guides ou des stages en autosuffisance, tout en profitant des vacances pour des séjours dans des communautés autosuffisantes en France ou ailleurs.
Savoir comment vivre en autosuffisance est passionnant et vous en aurez pour des années pour découvrir, pratiquer, faire un potager autosuffisant voir décider de créer votre cabane ou votre ferme en autosuffisance et aménager votre espace pour faire vos propres conserves et lactofermentations !

Pour aller plus loin vous pourrez aussi étudier des aspects subtils comme les énergies des dévas des plantes, la ceuillette sauvage, les plantes médicinales, nous verrons cela dans d’autres articles sur le blog et surtout dans la formation complète sur un an.
Je vous encourage à faire le premier pas dès aujourd'hui et à partager vos expériences avec d'autres passionnés. Le groupe VIP est ouvert à ceux qui commencent les cours sur un an.
Pour approfondir vos connaissances, découvrez des ressources que je mets à votre disposition telles que des cours en ligne (formation offerte comment vivre en harmonie avec la nature, guide d’initiation ou défi sur 100 jours), parcourez les livres spécialisés (dans les cours vous aurez une bibliographie idéale pour commencer avec les meilleurs livres) et discutez avec la communauté de Planete Cristalline sur les réseaux sociaux.

Regardez vite la formation offerte : comment vivre en harmonie avec la planète sans effort et sans se ruiner !
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Plus de vidéos sur le potager bio sur la chaîne you tube !
